CONTEXTE ET OBJECTIF :
EDF, maître d’ouvrage du projet Technocentre, a saisi la CNDP pour organiser un débat public impliquant acteurs et habitants du territoire.
Le Technocentre, projet d’usine de valorisation des matériaux très faiblement radioactifs (TFA), résulte des conclusions du Vème PNGMDR (Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs), qui autorise la réintégration de métaux issus du secteur nucléaire sur le marché. Ce projet prévoit d’implanter l’usine sur l’ancien site de la centrale nucléaire de Fessenheim, fermée en 2020.
Ce débat public, d’une durée de quatre mois, a permis d’informer la population et examiner le projet sous plusieurs angles : santé publique, impacts environnementaux et sur la biodiversité, enjeux socio-économiques du projet, aménagement du territoire, et transport des déchets et métaux des centrales françaises et européennes jusqu’au technocentre.
MODALITES DE LA MISSION
Aux côtés de ses partenaires, l’équipe de Missions Publiques est principalement impliquée dans la préparation et l’animation des dispositifs en présentiel et en ligne proposés par l’équipe du débat.
Nous apportons également notre expertise et nos conseils, sur l’architecture du débat et la structuration des modalités. En complément des entretiens menés par l’équipe du débat, nous avons réalisé un portait historique du territoire et de son lien avec la centrale de Fessenheim ainsi qu’une analyse socio-démographique.
L’équipe du débat de la CNDP disposera ensuite de trois mois pour publier un compte-rendu des échanges et de leurs enseignements. Le maître d’ouvrage devra ensuite répondre aux propositions formulées.
En chiffres
VaLEURS AJOUTÉES DE LA DÉMARCHE
Fessenheim étant une commune transfrontalière, le premier souhait de l’équipe du débat a été de rendre accessible l’entièreté des modalités du débat aux germanophones intéressés et soucieux du développement du territoire voisin. Pour cela des interprètes et facilitateurs ont été mobilisés.
Le choix fort de l’équipe de débat de scinder le débat en deux. Avec une première phase d’octobre à décembre mettant en avant un ensemble de modalités pour informer et partager les données clés du projet. Un point d’étape ouvert et impliquant les acteurs associés a permis de recalibrer le dernier mois du débat public. Des modalités additionnelles pour les jeunes du territoire et un webinaire sur la question des alternatives ont notamment été organisés courant janvier pour pallier aux zones d’ombre identifiées par les parties prenantes et les membres du débat.
Toutes les informations sur la démarche, ici.