IA : vers une gouvernance inclusive et éthique ?

L’intelligence artificielle (IA) a un énorme impact sur l’humanité. Lors du Sommet pour l’avenir de l’ONU, un panel d’experts de divers horizons(1) sur l’IA a proposé et adopté le Pacte numérique mondial (Global Digital Compact). On pourrait presque parler d’un alignement des planètes, car en parallèle de ce Sommet, nous organisions à New-York avec le Stanford Deliberative Democracy Lab et 1014…un événement sur le sujet. On vous raconte tout.

Le Pacte numérique mondial, annexé au Pacte pour l’avenir, constitue le premier accord international majeur sur la régulation de l’IA. Il appelle à une utilisation éthique et équitable de la technologie, en garantissant que l’IA bénéficie à l’ensemble de l’humanité, et non à une poignée de nations ou d’acteurs privés. Autrement dit, l’idée est de créer un cadre global pour les technologies numériques en incluant des valeurs telles que l’inclusivité et la durabilité.

A Missions Publiques, les questions de gouvernance sont au cœur de nos missions. Quelle gouvernance pour que les outils d’IA bénéficient à tout le monde de manière juste et équitable ? Comment les décisions relatives à l’IA et à leur impact global peuvent être prises en coopération avec l’ensemble des acteurs tout en mettant l’accent sur l’inclusion des populations marginalisées ou sous-représentées ? Un jour avec l’adoption du pacte, nous avons organisé un événement en collaboration avec le Stanford Deliberative Democracy Lab pour discuter d’un processus délibératif mondial sur la gouvernance de l’IA, en nous appuyant sur l’expérience du dialogue mondial sur l’avenir d’Internet, We, The Internet, que nous avons conçu en 2020.

Notre co-directeur Antoine Vergne, le professeur de sciences politiques James Fishkin, directeur du Stanford Deliberative Democracy Lab, ont présenté le potentiel combiné de dialogues citoyens décentralisés, c’est-à-dire se tenant localement dans tous les pays du monde avec des acteurs locaux et d’un sondage délibératif mondial. L’objectif est d’apporter les idées, les questions et les propositions des citoyens à la table des principaux acteurs qui devront s’accorder sur les principes de gouvernance : l’industrie de l’IA, les gouvernements, les organisations internationales et la société civile.

photo Jamie Isaacs 

 

« Si un tel processus délibératif ambitieux peut être mené avec succès à l’échelle mondiale sur le thème de l’IA, cela créera un précédent historique pour impliquer les citoyens du monde dans la résolution d’autres problèmes mondiaux, tels que le changement climatique. Il est dans l’intérêt de l’ONU de soutenir ce processus délibératif mondial et de s’engager à prendre en compte et à répondre aux recommandations qui en découleront. » a clôturé Hélène Landemore, professeure de sciences politiques à l’Université de Yale et chercheuse à l’Oxford Institute for Ethics in AI.

Nous visons à lancer pleinement la coalition pour ce dialogue mondial en février 2025, lors du Sommet sur l’IA accueilli par la France. Et si vous nous rejoignez dans cette aventure ?

Pour nous contacter : antoine.vergne@missionspubliques.com


(1) Le panel de haut niveau sur l’IA regroupe scientifiques, décideurs politiques, représentants de la société civile, leaders du secteur privé. Ils sont réunis par le Secrétaire général des Nations Unies pour examiner les questions liées à l’intelligence artificielle (IA) et à son impact sur l’humanité.
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