Archives des We The Internet - Missions Publiques https://missionspubliques.org/tag/we-the-internet/ Mon, 16 May 2022 14:37:48 +0000 fr-FR hourly 1 https://missionspubliques.org/wp-content/uploads/2020/02/favicons.png Archives des We The Internet - Missions Publiques https://missionspubliques.org/tag/we-the-internet/ 32 32 We, the Internet 2022, le Burkina Faso ouvre le bal https://missionspubliques.org/we-the-internet-2022-le-burkina-faso-ouvre-le-bal/ Mon, 16 May 2022 13:51:28 +0000 https://missionspubliques.org/?p=6821 L’article We, the Internet 2022, le Burkina Faso ouvre le bal est apparu en premier sur Missions Publiques.

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We, the Internet, ce sont des citoyennes et des citoyens qui délibèrent pour aider les décideurs à mieux appréhender le monde numérique de demain. En 2020, 80 pays avaient répondu à l’appel de Missions Publiques pour participer à un dialogue citoyen mondial sur les thématiques de désinformation, de la protection des données, de l’identité numérique et de la gouvernance d’Internet. Cette année, ce sera un dialogue citoyen autour du Pacte Numérique Mondial, un accord lancé par les Nations Unies entre gouvernements, entreprises, citoyens et autres parties prenantes, pour relever les défis en matière de droits humains en ligne, de connectivité et d’accès à Internet…

En mai, Internet Society Burkina Faso et leurs partenaires en collaboration avec Missions Publiques, ont organisé le tout premier dialogue pilote à Ouagadougou, capitale du pays. 200 citoyennes et citoyens ont répondu présent, nous avons rencontré trois d’entre eux…

Hadjar (24 ans) : « Beaucoup de gens ne savaient pas qu’il y avait eu un coup d’Etat à cause des coupures d’Internet »

Ce qui lui plaît à Hadjar, c’est de concevoir et créer des affiches pour des mariages, des cartons d’invitation, des posters d’événements. Et quand elle ne passe pas son temps libre à concevoir, imprimer et afficher ses créations sur « la place du marché », elle étudie les sciences de l’information appliquées à l’Université de Ouagadougou.

Elle a failli ne pas participer au dialogue citoyen We, the Internet. « Le dialogue lui-même aurait pu ne pas avoir lieu à cause d’une pluie torrentielle le matin même, parfois les pluies durent des jours et balaient tout sur leur passage. Les autorités nous déconseillent de sortir dans ce cas-là, mais j’avais envie de faire partie de ce débat. Donc j’ai bravé la tempête pour venir ! »

Ce qu’elle avait à partager ? Son expérience des coupures d’Internet pendant ses études ou pendant le coup d’Etat de janvier dernier (1).

« Après le coup d’Etat, on ne savait pas qui avait pris le pouvoir jusqu’à ce qu’ils fassent des communiqués quelques jours plus tard parce qu’il y avait une panne d’Internet. Une partie de la population ne savait même pas qu’il y avait eu un coup d’Etat, on était dans l’ombre. C’est pour ça que c’est important d’avoir un accès stable à Internet. »

Les coupures d’Internet, « ça peut arriver aussi pendant les cours« . Et quand ça arrive, chacun rentre chez soi. Mais beaucoup, comme elle, n’ont pas les moyens de suivre des cours en ligne. Au Burkina Faso, un abonnement à Internet par ADSL coûte environ 85 €, pour un salaire annuel par habitant d’environ 750 €, soit 60 € par mois. Si l’accès à Internet est devenu une quasi-norme dans la capitale, le coût de la connexion reste élevé pour que chacun puisse en bénéficier. « Et encore, quand on quitte Ouaga’ ou quand on va en périphérie, la connexion est bien plus difficile. »

Le vrai débat, pour elle, était de savoir quelle devrait être la priorité numéro 1 du Pacte numérique mondial lancé par le secrétaire général des Nations Unies. A sa table, « certains disaient que l’accès était primordial quand d’autres répondaient que si les données ne sont pas sécurisées, à quoi sert un accès libre ? Ils n’avaient pas tout à fait tort, car avant d’élargir Internet, il faut avoir la garantie que nos données sont confidentielles, sinon ça n’en vaut pas la peine. »

Fofana (40 ans) : « Un éveil des consciences des jeunes adolescents pour une meilleure utilisation des réseaux sociaux »

Directeur de systèmes d’informations de l’Office national de la sécurité routière à Ouagadougou (Burkina Faso), Fofana est aussi enseignant vacataire dans le supérieur. C’est à la fin d’un cours que l’un de ses étudiants l’informe d’un dialogue citoyen ayant lieu à Ouagadougou sur l’avenir d’Internet.

« Ce dialogue contribuera sans nul doute à l’éveil des consciences des jeunes pour une utilisation plus responsable des réseaux sociaux. Quels sont les bons usages à avoir avec Facebook et WhatsApp ? Quelles sont les sanctions existantes ? Les jeunes qui étaient présents posaient tellement de questions que l’on a débordé de plusieurs dizaines de minutes le temps qui nous avait été imparti. C’est rare et précieux de voir cet engouement chez des adolescents et jeunes adultes« . Cet engouement, il l’explique par une vaste campagne de sensibilisation burkinabée qui arrive à point nommé quelques jours avant le dialogue sur la confidentialité et l’intégrité, sur les informations que l’on altère et que l’on fait passer, sur le parcours numérique pour s’assurer de la fiabilité d’une source.

« Les jeunes pensent que tout est permis avec leur smartphone ! Je suis content de voir qu’ils sont sortis édifiés de cet échange parce qu’ils se sont rendus compte des usages dangereux qu’ils avaient l’habitude d’avoir avec WhatsApp particulièrement. »

Le pays, comme une trentaine d’autres sur le continent africain, dispose actuellement d’une loi sur la protection des données. Cette loi a été longuement discutée avec les participants, et la mise en application de la loi a fait l’objet de débats. « Moi qui suis enseignant, j’ai appris les plus récentes dispositions de la loi intitulée Protection des personnes à l’égard du traitement des données à caractère personnel, que je vais aussi pouvoir partager avec mes élèves. »

Quand Missions Publiques lui demande une photo pour illustrer ce portrait, Fofana nous répond avec ironie « Ma photo ? c’est une donnée à caractère personnel, mais je vous donne… mon consentement…  » Un dialogue instructif qui lui fait conclure que « Malgré le Ramadan et le Carême, on n’a pas senti le temps passer !« 

Sagnon (33 ans) : « Ce dialogue m’a rappelé l’arbre à palabres »

Sagnon a mis sa vie au service de la protection des jeunes sur les médias sociaux. Son rôle dans le dialogue citoyen ? Faciliter un groupe de 15 participants. Un défi qu’il relève pour la première fois « parce que quand vous dialoguez avec quelqu’un, vous faites du grand chemin. Et ce dialogue a été un moyen de faire bouger les idées, une belle lumière ! Le besoin était énorme.  » Fin connaisseur des réseaux sociaux et familier de la jeune génération burkinabée, Sagnon connaît les risques : « Les jeunes dévoilent des contenus sans savoir que ces mêmes contenus peuvent les rattraper au fur et à mesure qu’ils grandissent. »

Des témoignages jeunes qui sont d’autant plus nécessaires car l’enjeu de ce dialogue est pluriel : comprendre les besoins des citoyens par leur partage d’expériences, mais aussi informer et sensibiliser.

Aujourd’hui, « même ceux qui ne sont pas allés à l’école utilisent Internet, sans même connaître les lois. Les jeunes gens qui publient des photos sont innocents, souvent mineurs, ils ne savent pas que quand ils s’ouvrent au monde, ils s’exposent aussi à ses périls. Je pense que les jeunes qui ont participé au dialogue, les plus vulnérables, réfléchiront à deux fois avant de publier des photos sur Internet. » Il se félicite de la présence des parents, parce que « le parent n’est pas sensibilisé et peut se retrouver devant un enfant renfermé sur lui-même, renié de ses camarades et qui peut compromettre son éducation et son avenir« .

« Ce dialogue m’a rappelé l’arbre à palabres, avec la disposition des chaises. Chez nous, surtout en Afrique de l’Ouest, quand on a un problème qui nous tient à cœur, on trouve un arbre quelque part qui fait de l’ombre, on s’installe sous son feuillage et on discute ! »

Devant les vidéos (2) présentées au début de la session, Sagnon a été surpris de voir « que nous ne sommes pas les seuls à faire face à ces risques, ni à les faire savoir autour de nous. Ce n’est pas que dans nos pays en voie de développement, c’est une problématique planétaire. Internet c’est tout le monde, du petit commerçant au fonctionnaire ».

Pour devenir partenaire et rejoindre la coalition d’acteurs avec les Nations Unies, la World Wide Web Foundation entre autres, ou pour toute autre question sur le sujet, merci d’envoyer un mail à antoine.vergne@missionspubliques.com et maria.tazi@missionspubliques.com

(1) Trouvez l’ensemble des vidéos montrées aux participants sur notre chaîne Youtube We, the Internet de Missions Publiques.
(2) Le coup d’État de 2022 au Burkina Faso, qui commence le 23 janvier 2022 par une mutinerie de soldats, est une prise de pouvoir par des militaires qui renversent le président Roch Marc Christian Kaboré et le poussent à la démission. Source : Le Monde.fr

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« Nous devons aborder le cyberharcèlement et la protection des enfants sur le net » https://missionspubliques.org/nous-devons-aborder-le-cyberharcelement-et-la-protection-des-enfants-sur-le-net/ Wed, 02 Sep 2020 15:50:53 +0000 https://missionspubliques.org/?p=2724 L’article « Nous devons aborder le cyberharcèlement et la protection des enfants sur le net » est apparu en premier sur Missions Publiques.

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A un mois du Dialogue citoyen mondial sur l’avenir d’Internet qui se tiendra le 10 octobre, nous poursuivons notre tournée des partenaires de Missions Publiques. C’est au tour d’Alexandra Peca partager son expérience en Roumanie en tant que cheffe de projet au sein du GEYC (Groupe de la jeunesse européenne pour le changement). Si la pandémie COVID-19 lui a posé de nombreux défis, Alexandra déplace des montagnes pour faire participer les citoyens de son pays.

Missions Publiques : Comment mettez-vous en œuvre le dialogue en Roumanie ? Et surtout, comment le gérez-vous au regard de la COVID 19 ?

Alexandra PECA : Le dialogue sera mis en œuvre par le GEYC sous la marque EDYS – European Digital Youth Summit (edys.eu), un événement que nous organisons tous les deux ans depuis 2014.

Les ateliers, qui réuniront plus de 100 participants roumains, se dérouleront sur 2 jours consécutifs. Nous aurons également en ouverture, et c’est inédit, un panel introductif. Il s’agira de faire dialoguer un large public international et différents acteurs de la gouvernance d’Internet : gouvernements, organisations intergouvernementales, secteur privé, communauté numérique et la société civile.

Le concept de « gouvernance d’Internet » reste sujet à différentes interprétations. L’objectif de ce panel est donc de présenter un éventail d’expériences et de pratiques, de partager des visions, d’identifier les principales difficultés et questions qui doivent être résolues dans un avenir proche ou lointain. Ce sera sera diffusé en direct sur Facebook. Enfin, des personnes partageront l’information en direct sur les médias sociaux en utilisant les hashtags #WeTheInternet et #EDYS20, et des rapporteurs chargés de présenter les conclusions.

Avec la situation liée au COVID-19 dans notre pays, nous avons décidé de mettre en œuvre le dialogue en ligne ; cela s’accompagne certainement de quelques défis, le plus important étant d’assurer l’inclusion des personnes qui n’ont pas accès à un appareil connecté à Internet, mais nous sommes confiants. Nous impliquerons plusieurs partenaires de tout le pays, qui nous aideront non seulement à recruter des participants, mais aussi à leur offrir des espaces avec des ordinateurs. Nous avons choisi de voir cette situation comme une opportunité de toucher plus de personnes !

 

Quelle est votre stratégie de recrutement des citoyens ?

Notre stratégie combine des appels ouverts aux participants avec des invitations directes à nos collaborateurs réguliers. Nous avons fait de la publicité pour le Dialogue sur nos différents canaux de communication : site web, page Facebook, page Instagram, bulletin Whatsapp. Nous coordonnons également une communauté de plus de 4 000 jeunes de Roumanie, ainsi qu’un réseau de plus de 130 écoles et lycées et 100 enseignants, qui peuvent potentiellement tous devenir des relais du Dialogue.

Nous sommes actuellement en train de rechercher et de contacter différentes organisations et associations pour nous aider à recruter des participants et nous souhaitons impliquer le réseau Europe Direct en Roumanie non seulement en tant que promoteurs de l’appel, mais aussi pour donner aux personnes démunies de matériel un ordinateur afin de participer aux ateliers.

 

Chaque partenaire aura une session nationale dédiée, en fonction de la situation politique, sociale et économique de son pays. Quel sujet de discussion avez-vous décidé de porter auprès des citoyens roumains ? 

Pour notre session nationale, nous avons décidé d’aborder le sujet de la lutte contre le cyberharcèlement et de l’état de la protection de l’enfance dans le contexte numérique. Le cyberharcèlement est encore un sujet nouveau et difficile à comprendre pour certaines personnes. L’année dernière, le gouvernement a adopté une loi contre la cyberharcèlement: une règlementation nécessaire mais qui aurait dû être mise en œuvre depuis longtemps.

La protection et la sécurité des enfants en ligne est également un sujet dont on ne parle pas autant qu’il le faudrait. Les crimes contre les enfants, y compris les abus sexuels et la pédopornographie, sont souvent facilités par ces technologies. De nombreux parents doivent être informés des risques auxquels leurs enfants peuvent être confrontés en ligne. Nous estimons qu’il est nécessaire de discuter de ces sujets avec les citoyens et de recueillir leurs avis, afin de comprendre comment ils sont perçus et ce que les acteurs concernés doivent faire.

Je suis heureuse de pouvoir coordonner ce projet en Roumanie et je suis convaincue que mon équipe et moi-même parviendrons à réunir plus de 100 citoyens roumains pour discuter de l’avenir d’Internet et en extraire des données clefs pour nos décideurs.

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Quand les citoyens de 75 pays dialoguent sur l’avenir d’Internet https://missionspubliques.org/la-voix-des-personnes-non-connectees-a-tout-autant-de-valeur-que-celle-des-personnes-qui-le-sont/ Mon, 31 Aug 2020 08:30:02 +0000 https://missionspubliques.org/?p=2695 L’article Quand les citoyens de 75 pays dialoguent sur l’avenir d’Internet est apparu en premier sur Missions Publiques.

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Le dialogue citoyen mondial sur l’avenir d’Internet va réunir plus de 75 pays le 10 octobre. Des centaines de citoyens du monde entier vont se réunir pour parler intelligence artificielle, identité numérique mais aussi de leurs craintes et de leurs aspirations. De la Colombie à l’Inde en passant par le Yémen, l’organisation des dialogues par nos partenaires étrangers n’a pas été simple. Zoom sur le Bénin.

Missions Publiques : Yao Sossou, vous êtes informaticien et partenaire officiel de Missions Publiques au Bénin, pourquoi avez-vous décidé de vous joindre à l’aventure « We, the Internet » ?

Yao Sossou : En tant que fervent défenseur des Objectifs du développement durable et de l’éducation pour tous, je m’intéresse particulièrement à la prise de décision en matière d’élaboration des politiques publiques. A titre personnel, faire partie du projet « We, The Internet » me permet non seulement de renforcer mon leadership et mes atouts managériaux en termes de gestion de projets mais aussi me permet de contribuer à faciliter l’inclusion de citoyens ordinaires dans les prises de décision liées à la gestion d’Internet.

 

Comment se passe le recrutement des citoyens béninois ?

C’est un honneur et une joie pour moi de faire partie de cette délibération citoyenne sur l’avenir d’Internet, et d’intégrer la parole des Béninois dans les process de décision sur l’avenir d’Internet. En phase avec les principes d’inclusion de Missions Publiques, nous nous devons d’inviter des personnes à la fois connectées et non connectées. La voix des personnes non-connectées a tout autant de valeur que celle des personnes qui le sont. Il est intéressant d’inclure tout le monde dans la discussion et de comprendre les enjeux de chacun sur un sujet qui bouleverse nos interactions et nos activités.

 

Comment garantissez-vous l’inclusion des populations urbaines et rurales ?

Nous prévoyons deux salles de discussion : l’une à Cotonou, capitale économique pays, et l’autre à Parakou, une ville plus enclavée dans le nord du pays. Pour les inciter à participer au dialogue, nous avons élaboré une stratégie mixte. Nous avons partagé un formulaire en ligne via Google Form pour celles et ceux qui sont familiers avec Internet. Ensuite, nous avons formé une équipe de jeunes qui sont présents sur le terrain et qui ont la responsabilité de recruter des participants. Je les ai coachés personnellement pour qu’ils comprennent l’essence même du dialogue et les enjeux qui en découlent. Il faut qu’ils saisissent la philosophie du projet afin d’être à même d’expliquer à tout citoyen, quelque soit son niveau de connaissance d’Internet, pourquoi il est important qu’il vienne le 10 octobre prochain.

 

Quelles sont les conséquences du COVID-19 sur l’organisation du dialogue au Bénin ?

La pandémie COVID-19 est en recrudescence au Bénin, comme dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne. Afin d’être en phase avec les prérogatives de l’Etat et des organismes internationaux, nous avons décidé d’adapter les logistiques du dialogue et de diviser le groupe de participants en deux salles. Cette démarche réduira de moitié le nombre de personnes par salle et nous permettra de respecter les mesures barrières ainsi que les règles de distanciations sociales. Nous aurons donc 50 personnes au maximum dans chaque salle.

 

Comment incitez-vous les citoyens, et la presse, à venir le 10 octobre ?

A la mi-septembre, nous allons lancer une campagne radiophonique pour toucher un public que nous avons manqué jusqu’à présent.

Nous comptons assurer une couverture médiatique de l’événement à la fois par la presse en ligne et la télévision nationale. Nous espérons avoir le vice-président Afrique de l’ICANN avec nous. Nous pensons aussi envoyer des invitations à leurs excellences le ministre en charge du Numérique et de la digitalisation et le ministre de la Communication. Nous espérons leur présence lors de la cérémonie d’ouverture. Nous prévoyons également d’offrir à chaque participant un T-shirt et d’autres gadgets « We, The Internet ».

Je voudrais profiter de l’occasion pour louer la promptitude d’ISOC Benin, de l’ONG Women Be Free, d’AFRINIC, de la fondation africaine des TIC, de FGI Benin, du Club DSI, et d’autres personnalités de l’écosystème d’Internet au Benin. Je tiens à les remercier pour leur accompagnement financier vital pour la réussite de l’évènement. Je n’oublie pas les membres de mon équipe à GYN Benin pour leur dévouement.

 

Quels sont vos craintes et vos espoirs ?

Si j’ai déjà participé à l’organisation de manifestations au niveau communautaire, c’est la première fois que j’organise un dialogue avec des citoyens à l’échelle nationale. Je ne crains pas l’adhésion des participants, mais je redoute que certains d’entre eux se désistent à la dernière minute. Je pense surtout à celles et ceux qui vivent dans des zones reculées et pour qui je ne pourrai pas assurer l’accompagnement matériel et financier.

Pour les éditions futures, j’espère que nous pourrons élargir le dialogue dans plus de villes béninoises mais aussi que cette initiative contribue à consolider le dynamisme de la communauté d’Internet au Benin. J’attends de ce dialogue qu’il soit un véritable médiateur entre les acteurs impliqués dans la gestion d’Internet et les citoyens.

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