Archives des Europe & International - Missions Publiques https://missionspubliques.org/cspf_category/europe-et-international/ Mon, 27 Jan 2025 10:15:05 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.5 https://missionspubliques.org/wp-content/uploads/2020/02/favicons.png Archives des Europe & International - Missions Publiques https://missionspubliques.org/cspf_category/europe-et-international/ 32 32 Scaledem, mettre à l’échelle les innovations démocratiques https://missionspubliques.org/pf/scaledem-mettre-a-lechelle-les-innovations-democratiques/ Wed, 25 Sep 2024 13:32:25 +0000 https://missionspubliques.org/?post_type=thegem_pf_item&p=11190 L’article Scaledem, mettre à l’échelle les innovations démocratiques est apparu en premier sur Missions Publiques.

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CONTEXTE ET OBJECTIF :

Participatives, liquides, numériques ou délibératives : les innovations démocratiques ont gagné en popularité au cours des 10 dernières années. Chercheurs, praticiens, OSC (organisations de la société civile) et autorités publiques se sont depuis engagés dans plus de 300 projets transnationaux pour concevoir, tester, améliorer, rechercher et itérer de nouvelles façons de prendre des décisions collectives, avec les citoyens. Les programmes de recherche et d’innovation ont été des précurseurs dans le domaine des innovations démocratiques, avec la généralisation de la science citoyenne, de l’engagement citoyen, des pilotes et des expérimentations dans les projets Horizon 2020 et Horizon Europe. SCALEDEM ambitionne de tirer parti des résultats de ces initiatives et de libérer le potentiel des innovations démocratiques en dehors du « laboratoire » des projets expérimentaux.

Pour y parvenir, le projet repose sur trois piliers : (1) formuler une théorie de l’évolution basée sur les résultats des projets et recherches antérieurs, (2) traduire cette théorie en pratiques à travers des activités concrètes à déployer sur le terrain, (3) étendre l’impact à la fois de la théorie et des pratiques consolidées par des actions de renforcement des capacités, de mise en réseau et de diffusion.

mission : sortir de l’expérimentation, créer une boussole

SCALEDEM cherche à concilier la mise en échelle « haute » (intégration dans les institutions politiques) et « profonde » (ancrage dans la culture politique), tout en évitant de sacrifier la qualité pour la quantité. Pour cela, le projet propose une infrastructure qui inclut plusieurs outils :

  1. Une carte des connaissances pour centraliser les informations sur les innovations démocratiques (Nets4Dem).
  2. Un « hub de traduction » pour transformer la recherche en actions concrètes et politiques. Le Hub de traduction nourrit une communauté mondiale de plus de 500 utilisateurs finaux des innovations démocratiques (chercheurs, société civile, décideurs politiques, praticiens, communicateurs scientifiques et institutions culturelles) et est ouvert à tous.
  3. Deux terrains d’expansion pour tester la reproductibilité des innovations dans de nouveaux contextes. En 2026, nous soutiendrons financièrement et accompagnerons la mise en œuvre et le suivi de plus de 13 innovations démocratiques, impliquant plus de 39 tiers via des appels ouverts.
  4. Trois partenariats stratégiques avec le Réseau de la Capitale européenne de la démocratie (ECoD), le Réseau de solutions innovantes pour l’avenir de la démocratie (Nets4Dem) et le Réseau DemoReset.
Si vous êtes intéressé(e) à nous rejoindre dans le défi de l’évolution des innovations démocratiques, n’hésitez pas à contacter Camille (camille.dobler@missionspubliques.com).

Informations en bref :
  • Coordonnateur : Missions Publiques
  • 13 membres du consortium, de 9 pays

    • 4 universités et institutions de recherche de premier plan
    • 4 organisations de la société civile et think tanks politiques
    • 4 praticiens des innovations démocratiques
    • 1 communicateur scientifique
  • Financement total de 4 millions d’euros, dont 1 million d’euros en financement en cascade
  • Minimum de 2 500 utilisateurs finaux atteints d’ici 2028.
Partenaires du consortium
Missions Publiques (MP) France
European University Institute (EUI) Italy
Dublin City University (DCU) Ireland
Research Institute for Sustainability – Helmholtz-Zentrum Potsdam (RIFS-GFZ) Germany
ifok GmbH (IFOK) Germany
European Capital of Democracy (ECoD) Austria
Democracy X (//Danish Board of Technology Foundation) Denmark
Nexus Institut (NEXUS) Germany
Fondazione ICONS (ICONS) Italy
GLOBSEC (GLOBSEC) Slovakia
Université Catholique de Louvain (UCLouvain) Belgium
Democracy Reporting International (DRI) Germany
Extituto de Política Abierta (EX) Colombia

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Le panel citoyen européen « comment combattre la haine dans la société ? » https://missionspubliques.org/pf/le-panel-citoyen-europeen-comment-combattre-la-haine-dans-la-societe/ Tue, 09 Apr 2024 10:11:41 +0000 https://missionspubliques.org/?post_type=thegem_pf_item&p=10695 L’article Le panel citoyen européen « comment combattre la haine dans la société ? » est apparu en premier sur Missions Publiques.

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CONTEXTE ET OBJECTIF :

Les panel citoyens de la Commission européenne ont été créés à la suite de la Conférence sur l’avenir de l’Europe (2021-2022). Lors de la clôture de cet événement qui a réuni 800 citoyens, les participants ont formulé 178 recommandations. Ces dernières ont servi de base à 49 propositions et à plus de 300 mesures connexes. Les citoyens ont notamment demandé plus de moments participatifs pour participer à l’élaboration des politiques européennes.

Depuis deux ans, les panels citoyens nouvelles générations ont permis d’approfondir des enjeux comme les déchets alimentaires, les mondes virtuels ou encore l’efficacité énergétique. Le dernier en date, que nous avons accompagné, est le premier en son genre. Touchant des considérations morales, philosophiques et de sociétés, le panel citoyen « Faire face à la haine dans nos sociétés » prend à bras le corps un sujet difficile :  la montée de la haine dans la société, en ligne, dans nos pays, en Europe et partout dans le monde. 150 citoyens se sont vu confier la mission d’identifier les actions politiques possibles et tous les acteurs pertinents à impliquer à différents niveaux, y compris les décideurs, la société civile, le secteur privé et les citoyens.

  • La première session à Bruxelles (5-7 avril) a pour objectif de développer la compréhension commune de la haine et d’identifier les principaux moteurs et causes de la haine.
  • La deuxième session, qui se déroule en ligne (26-28 avril), a comme objectif d’identifier les champs d’action pour lutter contre la haine et de développer des recommandations.
  • La troisième et dernière session à Bruxelles (17-19 mai) voit la finalisation des recommandations et des propositions citoyennes.

Un comité d’experts, aux parcours et expertises variées, a accompagné le processus, en fournissant des informations et réflexions aux citoyens et citoyennes et en soutenant l’équipe de coordination dans la mise en place d’un déroulé basé sur des bonnes pratiques en termes d’inclusion et de bienveillance au vu de la sensibilité du sujet.

Ce comité d’experts est composé de :

  • Arun Mansukjani, psychologue clinicien, spécialisé dans les traumatismes psychologique
  • Daris Lewis-Recio, responsable juridique et politique à Equinet
  • Federico Faloppa, professeur de sociolinguistique à l’Université de Reading
  • Jelena Jovanovic, coordinatrice de l’intergroupe antiracisme et diversité au Parlement européen
  • Manos Tsakiris, professeur de psychologie à l’Université de Londres
  • Nesrine Saloui, journaliste indépendante et auteure
  • Robin Sclafani, directrice de CEJI et coordinatrice du réseau Facing Facts
  • Tommaso Chiamparino, chargé de mission à la direction générale de la justice et des affaires intérieures Consommateurs, Unité politique des droits fondamentaux (DG Just).

MODALITES DE LA MISSION

En partenariat avec Ifok, le rôle de Missions Publiques au sein de ce projet inclut le design méthodologique, la facilitation des sessions, l’organisation de la logistique, l’assistance dans la formation des groupes de travail, la modération, l’aide à la synthèse des recommandations, et la coordination avec la Commission européenne pour la présentation finale.

Nous collaborons également avec Harris Interactive (recrutement), Open Source Politics (plateforme en ligne) BeenThereDoneThat, WaterBear Network, Scope et VO EUROPE (communication et logistique).

Valeur ajoutée de la démarche 

Le 6 décembre 2023, la Commission européenne a partagé la communication « La haine n’a pas sa place en Europe : unissons-nous contre la haine ». Lancé comme un appel à l’action à l’intention de l’ensemble des Européens, et de toutes les démocraties, la Commission Européenne réaffirme dans cette communication les valeurs sur lesquelles l’Union Européenne a été fondé : la tolérance, le respect de la diversité et l’unité. Face à une recrudescence d’actes antisémites, d’islamophobie ou encore de crime de haine contre les femmes en ligne et hors ligne, la Commission partage dans ce plan d’action des propositions concrètes pour faire face collectivement à cette menace (financement supplémentaire pour protéger les lieux de cultes, nouvelles initiatives contre les menaces en ligne, coopération renforcée avec les acteurs de la société civile…).

La Commission européenne met également en œuvre une politique active en soutenant l’application de la législation par les autorités nationales. Elle a adopté des stratégies européennes spécifiques telles que la stratégie européenne de lutte contre l’antisémitisme et de promotion de la vie juive, le cadre stratégique de l’UE pour les Roms sur l’égalité, l’inclusion et la participation, ainsi qu’un plan d’action de l’UE contre le racisme au sens large.

Pour faire face aux défis de la haine en ligne, l’UE a élaboré une série de lois et d’initiatives pour lutter contre les différentes menaces de la sphère numérique (loi sur les services numériques). Enfin en 2021, la Commission a adopté une communication appelant le Conseil de l’UE à adopter une décision qui étendrait la liste actuelle des « crimes de l’UE) aux crimes et discours de haine.

Dans ce contexte, les recommandations formulées par le Panel serviront à renforcer cette stratégie. Afin d’engager un maximum de citoyens dans la discussion, une plateforme en ligne est ouverte pour permettre la contribution, en ligne à ce débat.

RÉsultats 

Une autre particularité de ce panel se trouve dans les résultats. En plus des recommandations habituellement formulées à l’intention de la Commission, le panel a aussi travaillé à la production d’un chapo introduisant un constat partagé des grandes causes et facteurs favorisant la haine dans nos sociétés. Travaillé en sous-groupes et peaufiner par un comité éditorial composé d’une personne de chaque sous-groupe, cette introduction aux enjeux a permis de poser des bases communes expliquant pourquoi les 21 recommandations abordent des angles différents, et complémentaires, pour faire face à la haine dans nos sociétés.

Les 21 recommandations ont été catégorisé sous 5 thèmes :

  • Le système de réponse face aux crimes et discours de haine
  • Le rôle des médias et des politiques
  • Les enjeux digitaux et la place des technologies
  • L’éducation
  • La participation citoyenne et l’inclusion sociale

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Le Panel de citoyens européens sur l’efficacité énergétique https://missionspubliques.org/pf/panels-de-citoyens-europeens-efficacite-energetique/ Tue, 30 Jan 2024 11:11:49 +0000 https://missionspubliques.org/?post_type=thegem_pf_item&p=9895 L’article Le Panel de citoyens européens sur l’efficacité énergétique est apparu en premier sur Missions Publiques.

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CONTEXTE ET OBJECTIF :

Dans la continuité de la Conférence sur l’Avenir de l’Europe, la Commission européenne poursuit son engagement envers une gouvernance plus inclusive et participative à travers la mise en place d’un nouveau panel de citoyens sur l’efficacité énergétique. Ce panel s’inscrit dans une démarche de renforcement de la démocratie participative au sein de l’Union européenne, où les citoyens sont directement impliqués dans la formulation de politiques et d’initiatives clés. En février, mars et avril 2024, 150 citoyens de l’UE, sélectionnés aléatoirement dans les 27 États membres, se réuniront à Bruxelles pour travailler conjointement avec des experts. Leur objectif sera de développer des recommandations pratiques sur l’efficacité énergétique, un enjeu majeur du programme de travail de la Commission pour 2024.

Le processus de sélection des participants est assuré par Harris Interactive et les instituts de recherche du Terrain, partenaires de la Commission européenne. Ce processus vise à refléter la diversité démographique de l’UE, en tenant compte de critères tels que la géographie (urbain/rural), le sexe, l’âge, le niveau d’éducation et la situation socio-économique. Un tiers des participants sont des jeunes âgés de 16 à 25 ans, reflétant l’importance de la voix des jeunes dans les débats européens. Les chiffres pour la sélection s’appuient sur les données de l’Eurobaromètre et d’Eurostat, avec un système de quotas garantissant un équilibre hommes-femmes et une représentation adéquate des différents groupes sociodémographiques.

Ces panels jouent un rôle crucial dans l’élaboration de politiques et d’initiatives de l’UE, en veillant à ce que la voix des citoyens soit entendue et prise en compte.

MODALITES DE LA MISSION

En tant que co-coordinateur des panels, le rôle de Missions Publiques au sein de ce projet inclut le design méthodologique, la facilitation des sessions, l’organisation de la logistique, l’assistance dans la formation des groupes de travail, la modération, l’aide à la synthèse des recommandations, et la coordination avec la Commission européenne pour la présentation finale.

Le fonctionnement du panel se déroule en trois sessions principales. La première session est consacrée à la génération d’idées et à la formation de groupes de travail. La deuxième session se concentre sur la révision et le raffinement des approches, où les participants travaillent en groupes pour élaborer des recommandations initiales. Ces recommandations sont ensuite affinées et développées au cours d’un processus itératif. La session de clôture est l’occasion de présenter les conclusions et recommandations finales à la Commission européenne.

Valeur ajoutée de la démarche 

Cette initiative permet aux citoyens de l’UE de s’impliquer directement dans l’élaboration des politiques. En contribuant à la formulation de recommandations, les citoyens participent activement à la gouvernance de l’Union sur le sujet majeur qu’est l’efficacité énergétique. L’adoption de méthodes telles que le tirage au sort pour sélectionner des participants et les sessions itératives de travail en groupe introduit des innovations dans les méthodologies de consultation et de délibération au sein de l’UE, et ce depuis les Panels Citoyens de la Conférence sur l’Avenir de l’Europe, que nous avons coordonnés avec nos partenaires. Cette démarche offre une approche plus inclusive et représentative pour l’élaboration des politiques, tout en renforçant le lien entre les citoyens et les institutions de l’UE.

En chiffres

0
citoyens
0
Etats membres participants
vv
0
% de participants sont des jeunes (de 16 à 25 ans)
Plus d’informations ici
Plus d’infos sur le programme de travail de la Commission européenne.

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Panel citoyen sur l’intelligence artificielle – présidence belge du Conseil de l’UE https://missionspubliques.org/pf/panel-citoyen-sur-lintelligence-artificielle-presidence-belge-du-conseil-de-lue/ Fri, 26 Jan 2024 10:08:02 +0000 https://missionspubliques.org/?post_type=thegem_pf_item&p=9869 L’article Panel citoyen sur l’intelligence artificielle – présidence belge du Conseil de l’UE est apparu en premier sur Missions Publiques.

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CONTEXTE ET OBJECTIF :

Lors du premier semestre 2024, la Belgique prendra la présidence du Conseil de l’UE, la dernière avant les élections européennes et nationales. Dans le cadre de cette présidence la Belgique a souhaité associer ses citoyens dans les réflexions qui doivent dessiner l’Europe et son futur. Le gouvernement a donc invité 60 citoyens à venir échanger sur ce que signifiait l’intelligence artificielle pour eux et ce qu’ils attendent de l’Union Européenne à ce sujet pour sa prochaine mandature. Il s’agit d’une technologie émergente qui bouscule de nombreuses réalités et sur laquelle l’Union Européenne souhaite donner un cadre et un cap. Les résultats du panel de citoyens ont été partagés avec les institutions européennes mais également les nombreux acteurs qui travaillent sur ce sujet.

Modalités de la mission

  • Conception de la méthodologie de travail
  • Liens et briefing avec les personnes ressources
  • Facilitation et animation du panel
  • Comptes-rendus, livrables
  • Intégration du panel citoyen dans le cadre d’une présidence européenne

Valeur ajoutée de la démarche

  • Premier panel citoyen dans le cadre d’une présidence européenne
  • Processus fédéral et bilingue
  • Première fois qu’un panel citoyen aborde le sujet de l’intelligence artificielle, un sujet technique mais qui renvoie surtout à des grands enjeux de société
  • Les membres du panel ne vont pas établir une liste de recommandations mais une vision citoyenne sur ce qui est désirable et non désirable pour le développement de l’intelligence artificielle

EN CHIFFRES

0
participant-e-s
0
week-ends de travail
0
intervenant-e-s

Résultats

Les discussions entre membres du panel ont débouché sur 9 messages clés sur le futur développement de l’intelligence artificielle en Belgique et en Europe. Ces messages touchent différents aspects de la société : l’économie, l’environnement, les relations humaines, la sécurité. Elles partent à chaque fois d’un constat partagé par les citoyens et citoyennes et se déploient ensuite sous forme de vision, la manière dont ils souhaiteraient  que l’intelligence artificielle se déploie dans le futur, avec parfois des pistes à explorer pour les décideurs. Il ne s’agit donc pas de recommandations techniques sur le fonctionnement de cette nouvelle technologie, ni de mesures très concrètes que les décideurs devraient appliquer immédiatement, mais plutôt une direction à suivre.

Le panel appelle à une stratégie ambitieuse pour le déploiement de l’IA en Europe, l’incitant à investir et communiquer sur les opportunités possibles. Dans cette transition, il faudra s’assurer que l’humain garde un rôle essentiel et que l’intelligence artificielle vienne le soutenir et non le remplacer. Une attention doit être faite pour l’impact environnemental et social que peuvent avoir les nouveaux outils utilisant l’IA. Les membres du panel ont également par deux fois été plus strict que l’IA Act, la récente législation européenne sur l’intelligence artificielle, sur laquelle ils avaient été informés-. C’est notamment le cas sur la question des deepfakes, qui sont à considérer comme un risque majeur selon les citoyens, ainsi que sur la place de l’humain dans la prise de décision par une IA (le principe de « human in the loop »).


Partenaires : VO Communication – Glassroots

Site web de la présidence

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Dialogues citoyens sur la désinformation dans les Balkans Occidentaux https://missionspubliques.org/pf/dialogues-citoyens-sur-la-desinformation-dans-les-balkans-occidentaux/ Thu, 28 Sep 2023 13:23:04 +0000 https://missionspubliques.org/?post_type=thegem_pf_item&p=9465 L’article Dialogues citoyens sur la désinformation dans les Balkans Occidentaux est apparu en premier sur Missions Publiques.

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CONTEXTE ET OBJECTIF :

Le 20 février 2022, le journal Informer, le plus largement lu en Serbie, a fait la une avec une fausse information prétendant que l’Ukraine avait lancé une attaque contre la Russie. Pendant la pandémie de COVID-19, la population macédonienne a été confrontée à grande échelle à des informations erronées concernant à la fois l’origine du virus et les prétendus risques associés au vaccin. Toujours pendant la pandémie, le Premier ministre albanais a accusé à tort la police espagnole d’utiliser la violence contre des manifestants COVID-19, en utilisant une vidéo montrant en réalité une manifestation en Algérie.

Il est devenu évident dans ce contexte que la lutte contre la désinformation ne peut pas se limiter aux mesures légales, mais doit être abordée comme un défi social exigeant un dialogue impliquant divers acteurs. Le Ministère fédéral des Affaires Étrangères allemand agit à l’échelle nationale et internationale pour détecter et surveiller la désinformation, financer des projets de recherche, et autonomiser les citoyens pour faire face à cette menace.

C’est dans cette optique que s’inscrit « From Fake to Check », une initiative coordonnée par Missions Publiques. Le projet vise à réunir des groupes de citoyens pour une journée de délibération sur la manière de lutter contre la désinformation dans leurs pays. Avec le soutien d’experts, les participants élaboreront des recommandations à l’intention des décideurs.

Dans cette perspective, « From Fake to Check » réunit quatre organisations des Balkans occidentaux : l’IDMC (Albanie), le Zip Institute (Macédoine du Nord), la New Social Initiative (Kosovo), et Civic Initiatives (Serbie). Ces partenaires, soutenus par Missions Publiques, mobiliseront leur expertise et leur connaissance du terrain pour mettre en œuvre le projet au niveau local.

Financé par

MODALITES DE LA MISSION

Missions Publiques coordonne et soutient les capacités des partenaires locaux, créé les matériaux d’information, organise les sessions de renforcement des capacités en ligne et apporte aux partenaires un soutien continu. De plus, nous concevons la méthodologie du processus qui sera mise en œuvre par les quatre partenaires. Enfin, nous nous engageons à capitaliser les résultats. Cela implique l’analyse des données quantitatives et qualitatives provenant des rapports élaborés par nos partenaires locaux. De plus, nous mettons en place une stratégie d’impact qui vise à influencer les niveaux local et européen en utilisant les résultats de notre initiative.

Valeur ajoutée de la démarche 

Elle habilite les résidents locaux à s’engager activement en tant que citoyens, créant un espace pour des discussions essentielles et renforçant la démocratie participative dans une région où ces pratiques sont moins courantes. Ces dialogues contribuent à accroître la sensibilisation aux problèmes de désinformation, à encourager des débats ouverts, à renforcer les liens communautaires et à promouvoir une culture de participation civique à long terme. Les partenaires locaux mettent en œuvre ce projet à l’échelle locale en utilisant leur expertise.

En chiffres

0
pays
0
organisations partenaires
"Le contexte politique est difficile - corruption, polarisation et fracture politique... Néanmoins, l'idée de la participation citoyenne est bonne. C'est comme si on donnait un micro au peuple pour contrecarrer.

– Partenaire local, lors d’une session de formation.

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WeTransform https://missionspubliques.org/pf/wetransform/ Wed, 27 Sep 2023 09:31:26 +0000 https://missionspubliques.org/?post_type=thegem_pf_item&p=9459 L’article WeTransform est apparu en premier sur Missions Publiques.

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CONTEXTE ET OBJECTIF :

« Le problème, c’est que la mobilité évolue rapidement ». Pour répondre aux nouvelles demandes des clients, aux nouvelles technologies et aux nouveaux objectifs environnementaux, le secteur des transports se tourne de plus en plus vers l’automatisation pour fournir des services de mobilité durables, abordables et accessibles. Cette évolution transforme les besoins en main-d’œuvre et exige de nouvelles aptitudes et compétences. Par conséquent, les acteurs de la mobilité doivent être en mesure de comprendre ces changements et de s’y préparer.

En s’appuyant sur les données existantes et l’expertise des personnes, WeTransform créera un centre de vie transnational qui servira de plateforme de connaissances et d’action, offrant une voie à suivre pour des décisions plus intelligentes, des politiques plus innovantes et fondées sur des données probantes, par le biais d’une gouvernance responsable et informée.

La collaboration pour l’innovation est au cœur des activités du projet. En réunissant les parties prenantes pour un dialogue approfondi, WeTransform facilite les progrès dans l’ensemble du secteur de la mobilité, en créant des solutions ciblées et transférables.

Pour comprendre et répondre aux défis posés par l’automatisation à la main-d’œuvre du secteur des transports, WeTransform identifie les principaux obstacles, besoins, aptitudes et compétences, examine les meilleures pratiques et facilite la co-création de solutions ciblées et durables.

WeTransform adopte une approche intersectorielle. Pour répondre à l’évolution des besoins en main-d’œuvre, il faut une réponse coordonnée qui engage les fabricants, les opérateurs, les décideurs politiques et les syndicats, afin de comprendre où les priorités sont alignées et où elles peuvent diverger. A cela s’ajoute la participation de travailleur.euse.s de tous les secteurs de la mobilité. C’est en cela que Missions Publiques accompagne le projet.

MODALITES DE LA MISSION

En tant que coordinateur des ateliers travailleurs, le rôle de Missions Publiques au sein de ce projet se divise en trois étapes.

  1. Accompagnement au développement d’une stratégie de participation : Missions Publiques a eu pour charge d’accompagner ERTICO et Politecnico di Torino dans le développement d’une stratégie de participation ciblée sur les travailleur.euse.s du secteur de la mobilité et de réfléchir à la meilleure façon d’intégrer les résultats dans le travail des équipes.
  2. Design des temps délibératifs: Missions Publiques a eu la charge de désigner un processus délibératif identique pour chaque atelier. Ce processus devait comprendre un brise-glace, une réflexion autour des bonnes pratiques et des manques et une réflexion autour de sa régulation justice sociale. Ces ateliers devaient déboucher sur des premières orientations visant à nourrir la mise à l’agenda politique.
  3. Animation des ateliers: Missions Publiques a eu à charge l’animation et la facilitation des ateliers en France (Paris), en Italie (Turin et Palerme) et en Autriche (Vienne), et de coordonner l’animation des ateliers en Allemagne (Hambourg et Stuttgart) et en Finlande (Tampere).

Valeur ajoutée de la démarche 

Missions Publiques contribue grâce à WeTransform à l’intégration de l’expérience citoyenne dans les projets de recherche européens.

La mobilité évolue très rapidement. C’est un milieu qui est en constante adaptation et qui est au centre de notre vie de tous les jours. C’est aussi un enjeu de transition écologique qu’il faut adresser et pour lequel la digitalisation et l’automation peuvent représenter une solution viable. Cependant, cela a aussi des impacts sur la vie des travailleur.euse.s de ce secteur et sur leur emploi.

Ainsi, la contribution de Missions Publiques à WeTransform permet de mettre en avant des recommandations pour la création de politiques publiques et de réglementations européennes qui intègrent la vision de l’ensemble des acteur.trice.s qui sont touchés, de près ou de loin, par la question de la mobilité et de son évolution technologique.

En chiffres

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pays
0
villes

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Odyssée démocratique https://missionspubliques.org/pf/odyssey-democratique/ Tue, 26 Sep 2023 08:44:35 +0000 https://missionspubliques.org/?post_type=thegem_pf_item&p=9436 L’article Odyssée démocratique est apparu en premier sur Missions Publiques.

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CONTEXTE ET OBJECTIF :

L’Odyssée démocratique s’appuie sur l’expérience de la Conférence sur l’avenir de l’Europe et des Panels citoyens européens. Son ambition : aller plus loin en concevant et expérimentant un nouveau modèle, une Assemblée citoyenne permanente européenne. Transnationale, elle est :

1. Interconnectée. Elle fonctionne comme un réseau de mini-publics délibératifs répartis dans toute l’Union européenne.

2. Co-portée. Elle est dirigée ni par le haut ni par le bas, mais est créée, dirigée et financée conjointement par divers acteurs et actrices.

3. Itinérante. Elle se déplace dans différents lieux en Europe et peut prendre différentes formes.

4. Permanente. Elle est intégrée dans le paysage des institutions politiques européennes et renforce ainsi leur fonction.

Pourquoi une telle initiative maintenant ? Les défis mondiaux, ceux des transitions en particulier et les évolutions socio-technologiques offrent une opportunité exceptionnelle pour repenser la démocratie.  Ces défis affectent également les conditions nécessaires à cette refonte : méfiance et défiance des citoyennes et citoyens à l’égard des institutions, crise de la représentativité, montée du populisme…

L’Union européenne est confrontée plus que jamais à ces pressions et se confronte à la nécessité d’agir plus rapidement et de manière plus équitable sur des questions cruciales telles que le changement climatique et les technologies émergentes. L’Odyssée démocratique est convaincue que la solution réside dans l’intégration et la prise en compte de l’opinion publique dans les décisions.

MODALITES DE LA MISSION

En collaboration avec Particip-Action, Missions Publiques joue un rôle clé au sein du consortium principal de ce projet. Nous apportons notre expertise de 25 ans dans la conception, la mise en œuvre et l’évaluation de processus délibératifs. Nos contributions principales portent sur :

1. Co-création de la méthodologie. Nous collaborons avec le réseau pour faciliter son travail et apporter des idées innovantes et créatives.

2. Soutien à l’Institut universitaire européen (EUI). Nous assistons l’EUI dans la supervision des premières étapes de la mise en œuvre de cette méthodologie (processus de tirage au sort, sélection aléatoire et formation des facilitatrices et faciltateurs…). Un pilote a eu lieu en septembre 2024.

3. Recherche et production de résultats. Nous contribuons à la création de programmes de recherche à venir, en particulier sur les innovations démocratiques transnationales et multilingues. Nous sommes également engagé-e-s dans la production de résultats de recherche concernant les aspects stratégiques de la méthodologie.

"L'UE, souvent considérée comme un bastion de la démocratie libérale, illustre à la fois la fragilité et la résilience des normes démocratiques. Il nous appartient d'embrasser la 3e transformation démocratique : imaginez notre force si nous devenions une 'Europe du pouvoir citoyen' mobilisatrice de l'intelligence collective à tous les niveaux, pour répondre de manière plus décisive aux problèmes mondiaux pressants !

– Prof. Kalypso Nikolaidis

Valeur ajoutée de la démarche 

Alors que de nombreuses recherches et publications se sont penchées sur les Assemblées citoyennes et autres mini-publics délibératifs à l’échelon local et national, cette initiative comble une lacune en se concentrant uniquement sur les assemblées transnationales. Elle examine en détail les défis logistiques et méthodologiques, ainsi que les opportunités liées à la délibération multiculturelle et multilingue.

Plus précisément, elle se penche sur des questions essentielles : comment garantir l’inclusivité, la responsabilité et la qualité de la délibération dans un environnement multilingue ? L’Odyssée démocratique est un projet de recherche orienté vers l’action qui s’appuie sur une collaboration ouverte et transparente à travers son réseau. Il invite les actrices et acteurs de divers secteurs et disciplines à participer, levant ainsi toutes les barrières pour former une coalition portée sur l’avenir de la démocratie en Europe.

Vous souhaitez rejoindre le réseau et le projet de l’Odyssée ? Contactez Camille à l’adresse camille.dobler@missionspubliques.com pour en savoir plus et embarquer à bord du navire de l’Odyssée !

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Concertation de la Vision Territoriale Transfrontalière https://missionspubliques.org/pf/concertation-de-la-vision-territoriale-transfrontaliere/ Thu, 25 May 2023 12:56:32 +0000 https://missionspubliques.org/?post_type=thegem_pf_item&p=9136 L’article Concertation de la Vision Territoriale Transfrontalière est apparu en premier sur Missions Publiques.

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CONTEXTE ET OBJECTIF :

Depuis septembre 2022, l’Agglomération de Genève a lancé une démarche ambitieuse pour le territoire transfrontalier : Grand Genève en Transition. Particulièrement, l’élaboration d’une Vision Territoriale Transfrontalière vise à imaginer et concevoir l’aménagement du territoire du Grand Genève d’ici 2050 en considérant tous les aspects de ce vaste territoire : nature, environnement, paysage, urbanisation, mobilité, etc… ​Cette initiative est portée par les partenaires du Grand Genève : le Pôle métropolitain du genevois français, la Région de Nyon et le Canton de Genève).

L’objectif poursuivi par la démarche de Concertation est d’alimenter la vision territoriale transfrontalière 2050 et, in fine, les différents plans et feuilles de route des institutions (politiques publiques et aménagement du territoire). Pour les partenaires du Grand Genève, il est nécessaire d’intégrer à l’élaboration de cette vision l’expérience de vie et d’usage de celles et ceux qui habitent, vivent, travaillent dans l’agglomération de Grand Genève. Et par la même, créer une synergie pour donner aux actrices et acteurs locaux l’envie de s’engager durablement pour la transition écologique. Après avoir accompagné Grand Genève sur une première démarche de concertation dans le cadre de Grand Genève en transition, c’est sur ce volet spécifique de la Vision Territoriale Transfrontalière que nous accompagnons Grand Genève.

MODALITES DE LA MISSION

En partenariat avec les équipes du Canton de Genève, du district de Nyon et du Pôle métropolitain Genevois français, Missions Publiques pilote les différentes étapes du projet :

 

Phase 1 : Les ateliers citoyens
  • 8 ateliers citoyens

Les ateliers citoyens ont eu lieu dans 8 communes du territoire du Grand Genève entre le 24 avril et le 11 mai 2023. Structurés en deux parties : une partie informative et une partie contributive, les ateliers ont permis aux participants de recevoir une information commune sur la Vision territoriale transfrontalière et les enjeux à l’échelle de l’agglomération puis, selon le lieu de l’atelier, une information détaillée des enjeux à l’échelle du PACA et une présentation des focus territoriaux sur lesquels les équipes techniques attendent les contributions citoyennes. La partie contributive a été rythmée par plusieurs étapes : élaboration de propositions individuelles, tour de table et priorisation des différentes propositions de la table, travail collectif approfondi sur les deux propositions priorisées. Les propositions des participants et participants ont été élaborées à la lumière des enjeux, thématiques et focus territoriaux spécifiques abordés dans les présentations de chacun des ateliers afin de correspondre aux besoins de chaque territoire et de soutenir au mieux les équipes de techniciens qui travaillent à l’élaboration de la Vision territoriale transfrontalière.

 

Phase 2 : la construction de la vision transfrontalière
  • Le groupe de suivi

Le groupe de suivi, composé à la fois de citoyens impliqués dans les ateliers citoyens et de citoyens ayant participé à la première concertation dans le cadre de Grand Genève en transition, a été mobilisé le 24 mai 2023 pour la validation de la synthèse des contributions citoyennes et la formulation de messages clés à destination des techniciens et des décideurs. Cette synthèse a été présentée aux partenaires institutionnels du Grand Genève et aux mandataires techniques qui, sur base de cette matière, approfondissent leur travail sur la Vision Territoriale Transfrontalière. La matière produite par les citoyens sera rendue publique et pourra également être mobilisée par d’autres acteurs institutionnels dans le développement de différents plans directeurs et politiques publiques. 10 ambassadeurs ont été sélectionnés parmi ce groupe de suivi pour participer aux ateliers techniques de septembre 2023.

  • Les ateliers technique

Du 12 au 21 septembre 2023, auront lieu sur le territoire une série d’ateliers techniques durant lesquels les équipes pluridisciplinaires qui travaillent à l’échelle des quatre territoires du Grand Genève présenteront l’état d’avancement de leurs travaux et mettront la matière en discussion avec des experts et des représentants associatifs et politiques. Les ambassadeurs du groupe de suivi citoyen pourront assister et participer à ces réunions pour porter la voix des citoyennes et citoyens du Grand Genève. Nos équipes les accompagneront dans la préparation et le déroulement de ces réunions.

En chiffres

0
ateliers citoyens dans 8 communes du territoire
0
million d'habitants
0
pays : la Suisse et la France
ff
0
ateliers techniques
0
participants aux ateliers

Valeur ajoutée de la démarche 

La démarche de Concertation de la Vision Territoriale Transfrontalière se joue à une échelle particulière : misant sur les leviers d’action locaux pour accélérer la transition écologique, elle présente toutefois la spécificité de se trouver sur une région transfrontalière aux réalités de vie différentes. La volonté de ne pas centraliser la démarche, mais d’aller aux plus proches des lieux de vie des personnes (grâce notamment à l’organisation des ateliers dans différents lieux) permet de capter un large éventail des réalités qui constituent ce bassin de vie élargi. La démarche permettra ainsi de nourrir le document technique de planification urbaine qu’est la Vision Territoriale Transfrontalière avec des données sensibles, des expériences de vie et des souhaits des habitants et usagers pour leur territoire.

Une des spécificités de la démarche tient également à la volonté de ne pas recueillir la parole des citoyens en silo, ainsi, les partenaires de Grand Genève travaillent également à intégrer la parole des acteurs associatifs ou privés.

LIVRABLES

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Jurys citoyens sur les Fake News – REGROUP https://missionspubliques.org/pf/jurys-citoyens-sur-les-fake-news-regroup/ Mon, 22 May 2023 14:31:50 +0000 https://missionspubliques.org/?post_type=thegem_pf_item&p=9081 L’article Jurys citoyens sur les Fake News – REGROUP est apparu en premier sur Missions Publiques.

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CONTEXTE et OBJECTIFS :

Crise financière et économique en 2008, Brexit, gestion contestée de la politique migratoire et d’asile, attaques terroristes, populismes, pandémie COVID-19 et invasion de l’Ukraine par la Russie : l’Union européenne fait face à un contexte marqué par le surgissement de crises successives. Cette « polycrise » amène l’Union à travailler sur différents fronts afin d’améliorer sa capacité à réagir. L’objectif global consiste à renforcer sa résilience aux crises futures dans un contexte de tensions permanentes entre dynamiques supranationales et intergouvernementales.

Confrontée à la pandémie de la COVID-19, l’Union européenne a fait face à une crise inédite dans laquelle la désinformation a ébranlé la confiance des citoyens. Le projet de recherche européen REGROUP (Rebuilding governance and resilience out of the pandemic) s’appuie sur ce cas de crise afin d’analyser ses répercussions sociopolitiques. Le projet vise à fournir à l’Union européenne un ensemble de conseils sur la manière de renforcer la résilience postpandémique au sein de l’Union européenne.

Afin d’adapter au mieux ses propositions aux attentes démocratiques des citoyens, le projet met en place un cycle de jurys citoyens qui se compose de cinq mini-publics à l’échelle locale dans 5 villes européennes (Paris, Hambourg, Utrecht, Florence, Cracovie) et un mini-public transnational à l’échelle européenne. Les citoyens délibèrent sur les répercussions de la crise COVID-19 et l’influence des fake news sur la confiance politique pendant la pandémie. Enfin, ils co-formuleront des préconisations sur la manière de reconstruire la gouvernance et les politiques publiques postpandémiques de manière efficace et démocratique.

Valeur ajoutée

Premièrement, la spécificité du projet de recherche réside dans sa conception de la citoyenneté active européenne. S’il ne s’appuie pas sur les citoyens comme « objet-recherche », le projet de recherche prête à leur disposition un cadre participatif afin de débattre et d’exprimer leurs idées en faveur d’une gouvernance plus forte et résiliente.

Deuxièmement, le projet vise à incarner la diversité de la population européenne. Cette démarche participative repose sur une vision intergénérationnelle et inclusive en ce qui concerne le genre, l’éduction et l’origine sociaux des participants sélectionnés.

Troisièmement, le mini-public européen, constitué par des ambassadeurs des jurys citoyens locaux, promeut une approche de participation transnationale qui permet l’échange entre Européens et la diffusion des idées au-delà des frontières nationales.

modalités de la mission

En tant qu’agence de conseil, notre rôle se divise en quatre volets de travail.

  1. Accompagnement stratégique : Missions Publiques soutient le consortium à identifier leurs besoins et objectifs.
  2. Co-définition et accompagnement de la stratégie de recrutement : Missions Publiques a co-définit la stratégie de recrutement des citoyens dans 5 pays en Europe (Allemagne, France, Italie, Pays-Bas, Pologne) en coopération étroite avec Sortition Fondation, en charge du recrutement, et le consortium du projet REGROUP.
  3. Conception et évaluation méthodologique : Missions Publiques a conçu le design méthodologique du processus délibératif. Celui-ci est identique pour chaque jury afin d’assurer la comparabilité scientifique des jurys. Alternant des plénières et des discussions en sous-groupes, le parcours comprend des brise-glaces, la conception d’une vision collective, fondée sur les expériences individuelles des citoyens, l’identification des thèmes prioritaires à aborder (mise à l’agenda), des auditions d’experts, des discussions collectives et la co-rédaction de propositions politiques concrètes.
  4. Formation et accompagnement des partenaires locaux : Missions Publiques a organisé des sessions de formation pour les partenaires locaux en charge de la mise en œuvre des mini-publics. En outre, Missions Publiques a développé un guide de facilitation pour ce projet participatif.

Résultats

Les recommandations politiques issues des jurys citoyens à l’échelle locale feront l’objet d’une discussion avec des experts et des membres du Parlement européen dans le cadre d’un jury transnational à Bruxelles en mars 2024.

Les recommandations et résultats de discussion seront intégrés dans les rapports et documents de travail à l’attention de la Commission européenne. Pour plus d’information : https://regroup-horizon.eu/publications/

En chiffres

0
jours de délibération
0
villes européennes
0
citoyens
Pour aller plus loin

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L’assemblée citoyenne pour le climat de Bruxelles https://missionspubliques.org/pf/lassemblee-citoyenne-pour-le-climat-de-bruxelles/ Wed, 25 Jan 2023 14:33:56 +0000 https://missionspubliques.org/?post_type=thegem_pf_item&p=8604 L’article L’assemblée citoyenne pour le climat de Bruxelles est apparu en premier sur Missions Publiques.

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CONTEXTE ET OBJECTIF :

Le 18 juillet 2019, le gouvernement bruxellois s’engageait, dans sa déclaration de politique générale, « à se rapprocher de l’objectif européen de neutralité carbone à l’horizon 2050 ». Pour dessiner une vision « bas carbone » commune, le gouvernement souhaite initier un débat public pour Bruxelles en y associant les citoyens bruxellois, les acteurs économiques, sociaux et institutionnels, les initiatives de transition et les pouvoirs locaux. Pour mettre en œuvre cette vision, et ainsi structurer et rendre pérenne ce « débat public », une « Assemblée citoyenne pour le climat » a été créée.

Ces objectifs climatiques ambitieux s’inscrivent dans le calendrier de mise à jour du nouveau Plan Air-Energie Climat régional, et le souhait d’inclure le plus grand nombre d’habitants possible dans son élaboration et sa mise en œuvre.

L’enjeu de Bruxelles Environnement, l’administration en charge de la mise en place des mesures gouvernementales, est de faire de la ville un pôle d’expérimentation et d’innovation démocratique et environnementale, pour lui permettre d’atteindre la neutralité carbone le plus tôt possible. Pour elle, cela ne se fera qu’au moyen d’un processus de dialogue permanent avec les citoyens et de renforcer leur rôle dans la gouvernance climatique de la région.

@bryapro photography

MODALITES DE LA MISSION

L’architecture générale du projet a été réalisée par le G1000, fort de son expérience et de son rôle dans le développement de processus citoyens permanents en communauté germanophone et pour la ville de Paris.

Missions Publiques, accompagné des agences bruxelloises de 21Solutions et Twisted Studio Missions Publiques coordonnent avec les équipes de Bruxelles Environnement toutes les étapes de la mission : le cadrage stratégique, la rédaction de la note de mission, la préparation et l’animation des sessions, l’appui à la rédaction des recommandations de l’Assemblée, le soutien aux citoyen-ne-s, notamment dans leurs explorations entre les sessions, la rédaction des comptes-rendus et synthèses des sessions, ainsi que les nécessaires liens entre les citoyens, l’administration et le politique.

En chiffres

0
ans de projet
0
assemblées citoyennes sur 3 sujets différents
0
citoyens sur 2 cycles

Valeur ajoutée de la démarche 

  • Aller au-delà d’une échéance électorale à l’échelle d’une région européenne de plus d’un million d’habitants, grâce à la permanence du dispositif
  • Faire évoluer le système de décision classique, en intégrant les citoyens dans la gouvernance climatique et la prise de décisions impactantes pour eux
  • Mettre un sujet complexe à la portée de tous et créer les conditions d’élaboration de solutions efficaces, déployées au bon rythme et à la bonne échelle, en veillant à embarquer toute la population, y compris les plus fragiles et les plus éloignés du débat public
  • Permettre d’atteindre le bon niveau d’impact, grâce à un lien direct avec l’administration et un suivi de la réponse du gouvernement aux recommandations citoyennes.

RESULTATS

Les participant-e-s de la première édition ont travaillé le sujet de l’habitat (comment adapter l’habitat aux changements climatiques à venir ?) de février à avril 2023 et ont remis leurs propositions au Gouvernement le 9 juin 2023. Un comité citoyen de suivi est mis en place pour assurer la bonne compréhension du rapport citoyen et un retour précis de la part du Gouvernement. Celui-ci, par la voix de ses ministres et secrétaires d’état, a formulé le 28 septembre 2023 sa première réponse aux différentes recommandations et objectifs formulés dans l’avis citoyen. Le 15 mai 2024, 1 an après la fin de la démarche, le gouvernement a fait son deuxième retour en détaillant les mesures prises en compte et sur comment elles se sont intégrées dans l’action.  Lire l’avis citoyen du 1er cycle sur l’habitat.

Les membres du cycle 2 de l’Assemblée ont travaillé d’octobre à décembre 2023 sur le sujet de l’alimentation (en tant que Bruxellois-e-s, de quoi auriez-vous besoin pour vous aider à changer d’alimentation demain ? Qu’attendez-vous des différents acteur-trice-s pour y parvenir ?), défini par 21 citoyens de la première Assemblée citoyenne, en lien avec les administrations et les acteurs de la Région. L’avis citoyen a été remis officiellement au Gouvernement en février 2024., qui a donné des premières orientations de mise en œuvre lors de son premier retour, le 22 avril 2024. Lire l’avis citoyen du 2ème cycle sur l’alimentation.

Tous les livrables sont disponibles ici.


Le site de la démarche 

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